Amour et service
Irmi Jakob
J’étais bénévole à la bibliothèque du satsang de Munich où un homme âgé que j’appellerai Klaus m’assistait. Il était malade depuis un long moment et sa condition s’aggravait; il perdait du poids et était très amaigri. Un jour, une amie m’avisa de la gravité de l’état de Klaus. Tu devrais peut-être tenter de l’aider me […]
Amour et service
Irmi Jakob
J’étais bénévole à la bibliothèque du satsang de Munich où un homme âgé que j’appellerai Klaus m’assistait. Il était malade depuis un long moment et sa condition s’aggravait; il perdait du poids et était très amaigri.
Un jour, une amie m’avisa de la gravité de l’état de Klaus. Tu devrais peut-être tenter de l’aider me dit-elle, car il n’a personne pour prendre soin de lui. J’avais toujours évité de m’impliquer étroitement avec des personnes malades, car cela me rendait mal à l’aise. Après tout, j’étais seulement dans ma vingtaine. J’ai donc refusé et je lui ai suggéré à mon tour qu’elle-même prenne soin de lui.
Toutefois je me suis mise à réfléchir et après quelque temps j’ai choisi d’essayer de l’aider. L’état de Klaus s’aggravait réellement, il était de plus en plus maigre et d’apparence négligée. Je l’ai conduit chez un médecin qui a diagnostiqué une maladie chronique nécessitant un traitement. Il ajouta que c’était important que Klaus s’alimente mieux, sinon il continuerait à perdre du poids.
J’ai commencé à apporter de la nourriture saine et des légumes au Centre de Méditation de Munich chaque matin, afin de lui préparer un déjeuner nourrissant que l’on mangerait ensemble avant de faire notre seva qui consistait à travailler dans la bibliothèque durant l’après-midi.
Un jour, j’ai invité Klaus à venir chez moi partager le déjeuner avec ma mère et les autres membres de ma famille qui ne sont pas sur le sentier. Lorsque je l’ai présenté, je voyais bien qu’ils trouvaient un peu bizarre que j’aie un ami si âgé et négligé.
J’installai une table pour Klaus et moi dans le jardin où nous nous sommes assis sous la chaleur du soleil. J’en voulais récemment à Klaus pour toutes ces heures passées à m’occuper de lui. Et comme nous étions assis là, je commençai à mettre en doute la valeur même de ce service. J’avais l’habitude de m’asseoir et de profiter tranquillement du soleil dans le jardin chaque jour avant d’aller au Centre, mais je n’avais plus cette période de solitude. Au lieu de bénéficier de ce temps libre je devais aller acheter de la nourriture et cuisiner pour lui. Assise en face de Klaus, je fermai les yeux et commençai à analyser… Est-ce que je faisais vraiment ce que le Maître voulait que je fasse ? Est-ce que je m’en faisais trop à ce sujet? Est-ce que je perdais mon temps ?
À l’instant où j’ouvris les yeux, Klaus portait sa cuillère à ses lèvres pour prendre de la soupe et à ma grande surprise, c’est dans les yeux lumineux et brillants de Maharaj Ji que plongea mon regard. Sant Rajinder Singh Ji lui-même, avec sa tenue blanche et son turban était physiquement assis dans la chaise de Klaus dans notre jardin.
À cet instant j’ai compris que lorsque nous aidons les autres, en réalité nous aidons le Maître, et que tout seva est un cadeau de Maharaj Ji. §
La Lumière de la lune intérieure
Connie Rendon
Faire bouger les choses dans le domaine politique a toujours été une de mes principales préoccupations. Depuis plusieurs années, mon époux et moi avons fait des efforts pour faire avancer les causes, qui selon nous, feraient progresser notre pays : la Colombie. J’ai même exploré différents concepts politiques, avec le sentiment qu’il serait peut-être nécessaire […]
La Lumière de la lune intérieure
Connie Rendon
Faire bouger les choses dans le domaine politique a toujours été une de mes principales préoccupations. Depuis plusieurs années, mon époux et moi avons fait des efforts pour faire avancer les causes, qui selon nous, feraient progresser notre pays : la Colombie. J’ai même exploré différents concepts politiques, avec le sentiment qu’il serait peut-être nécessaire de faire une révolution pour lutter contre les problèmes que je voyais. Mais j’ai réalisé assez rapidement que toutes les approches que j’avais explorées, n’offraient que désappointement et, utiliser la violence n’était sûrement pas la réponse. J’ai donc commencé à chercher la raison d’être de mon existence humaine.
C’est à ce moment décisif de ma vie, que mon époux apprit l’existence de Sant Rajinder Singh Ji. Il décida d’aller le visiter en Inde. Lorsqu’il est revenu, il était un homme transformé. Il commença à fixer son attention sur des buts spirituels et à chercher des moyens beaucoup plus positifs pour aider notre pays et notre société. J’ai alors pris la décision, malgré le coût onéreux du voyage, de me rendre en Inde pour rencontrer cet enseignant.
J’ai vu Maharaj Ji, pour la première fois, lorsqu’il est entré dans la salle de méditation au Kirpal Ashram, où tous les gens de l’Ouest s’étaient regroupés. Lorsqu’il prit la parole, je ne pouvais faire autrement qu’observer les gens autour de moi. Ainsi, je constatais avec étonnement leur zèle et leur dévotion incontestables. Je me demandais comment j’arriverais moi aussi à croire en cet homme alors que je ne croyais même pas en Dieu. Le Maître Rajinder nous a mis en méditation et durant cette séance de méditation, j’ai eu une expérience exceptionnelle. J’avais l’impression que la magnifique lumière, émanant de la lune intérieure, enveloppait et enrobait l’intérieur de mon être. J’ai entendu une voix qui me parlait très clairement, aussi clairement que si quelqu’un s’était tenu tout près de moi pour me parler. J’entendais aussi distinctement, le gazouillis des oiseaux. Après la méditation, comme je regardais le Maître, la voix revint encore et me dit : « Be good. Do Good. Be one. » À ce moment, je ne savais pas que cette phrase était l’une des favorites de Sant Kirpal Singh Ji. Plus tard, j’ai eu la confirmation par les autres personnes qui étaient près de moi qu’il n’y avait eu aucune voix ni aucun chant d’oiseaux pendant la méditation.
Au cours de la journée, le Maître a donné une allocution, mais je ne saisissais que quelques bribes ici et là à cause de mes connaissances limitées de l’anglais. Cependant, à mon grand étonnement, j’étais capable de comprendre tout ce qu’il enseignait, c’était comme une révélation consciente. L’énergie venant de lui était si puissante qu’à un certain moment, je perdis conscience de mon corps. Je me retrouvai en larmes et je sentais l’emprise de la douleur diminuer, mon être était lavé de l’intérieur. Je ne pouvais plus voir le Maître, ma vue était brouillée par la profusion de larmes. Mes lèvres ne pouvaient que supplier : « Je vous en prie, aidez-moi, je vous en prie, aidez-moi.»
Lors d’un deuxième voyage en Inde, j’ai mentionné à Maharaj Ji que je voulais pénétrer à l’intérieur durant mes méditations, je désirais atteindre la première région spirituelle. Pendant les quinze jours qui suivirent, je sentais une force me tirer hors de mon corps au point où j’avais peine à garder les pieds au sol. Je m’isolais et parlais très peu, cultivant peu de contacts avec les autres. Un jour à l’aube, j’attendais dehors pour voir Maharaj Ji sortir de la maison. En le voyant descendre les marches de sa résidence, j’entendis, au même moment, des milliers de merveilleuses et douces cloches retentissant tel un carillon.
Un autre jour, durant le satsang, j’avais les yeux grands ouverts et le Maître m’apparut dans sa forme spirituelle. Sa forme était immense. Il me parlait et il m’encourageait à garder mon attention fixée sur ce qui élève, afin de ne pas me perdre dans des recherches de niveau inférieur. J’ai aussi vu les formes lumineuses des Maîtres précédents marchant et se mêlant aux disciples du satsang. En une occasion bénie, j’ai vécu une expérience que les gens peuvent trouver difficile à croire, mais pour moi, cette expérience me fit vivre un bonheur extatique. Je fus transportée dans une région spirituelle où j’ai dansé avec Sant Kirpal Singh Ji. Je n’oublierai jamais cette merveilleuse journée… la journée ou j’ai valsé avec le Maître Kirpal dans les nuages de cristal.
Sant Rajinder Singh Ji est toujours avec moi. Chaque fois que j’ai besoin d’aide, je n’ai qu’à fermer les yeux et ses yeux apparaissent à l’intérieur de moi et me guident. L’amour de Maharaj Ji est mon oasis! L’oasis où je peux me reposer chaque jour et où je trouve refuge à l’abri des peines de ce monde. §
L’unité humaine en action
Margarete Czerny
Lors d’une des nombreuses Conférences sur l’Unité humaine présidée par Sant Rajinder Singh Ji Maharaj à Delhi où de nombreux dignitaires civiques et religieux du monde entier étaient venus pour participer à l’évènement, cette année-là, un leader religieux des Pays-Bas s’adressa à la foule de plus de cent mille personnes. Comme cet orateur devait quitter […]
L’unité humaine en action
Margarete Czerny
Lors d’une des nombreuses Conférences sur l’Unité humaine présidée par Sant Rajinder Singh Ji Maharaj à Delhi où de nombreux dignitaires civiques et religieux du monde entier étaient venus pour participer à l’évènement, cette année-là, un leader religieux des Pays-Bas s’adressa à la foule de plus de cent mille personnes. Comme cet orateur devait quitter la tribune sans délai afin de participer à une célébration dans son pays, je n’ai pas eu la chance de lui dire au revoir. Quelques années plus tard, alors que je me trouvais aux Pays-Bas, je me disais : « Je veux revoir ce leader religieux ». Quand je l’ai appelé, il se souvenait de la Conférence avec Maharaj Ji et m’a dit : « J’aimerais vous voir immédiatement ».
Nous nous sommes rencontrés dans son lieu de culte. Il m’a dit : « J’ai été très impressionné par la Conférence sur l’Unité humaine et aussi par Sant Rajinder Singh Ji. Lors de la Conférence, j’ai vu une lumière émaner de lui. Durant mon vol de Delhi vers les Pays-Bas, tout mon corps était comme électrifié ».
Il m’expliqua que cette expérience avait changé sa vie et qu’il donnait à présent des causeries à la télé diffusées le dimanche dans tout le pays. Il a ajouté : « Je sens que ces causeries sont inspirées par Sant Rajinder Singh Ji ». Il me chargea du message suivant à remettre à Maharaj Ji : « Transmettez-lui mon meilleur souvenir et mon plus grand respect. Jamais je n’oublierai les moments que j’ai passés avec lui ».
Je me rappelle aussi d’une fois où Sant Rajinder Singh Ji est venu à Vienne pour rencontrer les satsanguis de la région et le grand public. Le lendemain d’une rencontre avec Maharaj Ji, j’ai reçu un appel d’un dirigeant d’une grande société autrichienne. Il m’a dit qu’il avait assisté à la causerie de Maharaj Ji et avait été si ému qu’il n’avait pas fermé l’œil de la nuit. Il a décrit comment à trois heures du matin, il avait vu soudain de belles lumières colorées et qu’il était pour ainsi dire, devenu « la lumière ». Il a précisé que cette expérience était accompagnée de tant de joie, d’amour et de paix, qu’il ne trouvait pas les mots pour l’exprimer et demanda l’initiation le jour suivant. §
Enveloppée de Lumière
Ellen Nardiello
Un des bénéfices liés au fait que Sant Rajinder Singh Ji Maharaj ait élu domicile dans un secteur de Chicago, est pour les résidents locaux, une opportunité en or d’être en présence physique du Maître et ainsi bénéficier fréquemment de la radiation de son Amour. J’ai particulièrement pris plaisir à le regarder vivre au Centre […]
Enveloppée de Lumière
Ellen Nardiello
Un des bénéfices liés au fait que Sant Rajinder Singh Ji Maharaj ait élu domicile dans un secteur de Chicago, est pour les résidents locaux, une opportunité en or d’être en présence physique du Maître et ainsi bénéficier fréquemment de la radiation de son Amour. J’ai particulièrement pris plaisir à le regarder vivre au Centre à Naperville, là où nous n’avions pas à nous préoccuper des équipes d’entretien qui attendent pour faire le ménage dans notre chambre d’hôtel ou tout autre problème du genre. Nous pouvions nous détendre et nous reposer chez nous dans notre propre maison sans les inconvénients des grands hôtels. J’aimerais partager certaines expériences que j’ai vécues au Centre alors que je regardais le Maître avec mes deux yeux grands ouverts.
Lorsque le Maître est dans le sanctuaire, lorsqu’il monte sur la tribune et joint les mains pour donner le darshan à tous ceux qui sont présents dans la pièce, je peux le voir inonder toute l’assemblée de rayons embrasés de lumière étincelante. Quand il donne son darshan, la lumière s’envole de ses yeux en une danse joyeuse et continue qui touche à tour de rôle, chaque membre de l’assitance dans son mouvement lumineux. Cette Lumière enchante mon âme et me lie à la douce paix du Maître. Parfois cette Lumière semble former un lien d’amour scintillant, allant du Maître au disciple et du disciple au Maître. À mesure que le regard d’amour du Maître balaie la pièce, les étincelles s’unissent et forment un lien de plus en plus fort. Puis, ces étincelles, dispersées dans le sanctuaire, cessent de danser et se stabilisent autour de nous, en faisceaux lumineux. Cette Lumière persiste même lorsque le darshan est terminé. Je peux observer dans la pièce, même en l’absence du Maître, la lumière qui virevolte autour des bancs et là-haut près du plafond en somme, partout dans le sanctuaire. Je peux voir les Maîtres du passé occuper les bancs et déambuler dans les allées, lorsque celles-ci sont libres. La Lumière semble joyeusement exprimer l’amour du Maître Rajinder, dans cet endroit qui nous a été donné pour méditer.
Lorsque le Maître Rajinder s’assoit et prononce ses premiers mots, de nouvelles intensités de lumière se manifestent dans ses yeux. Ses yeux sont bruns, pourtant, des lumières d’un bleu profond, dorées et d’un blanc lumineux se déversent si fortement de ses yeux, que ces derniers semblent devenir totalement bleus ou toute lumière. Parfois cette lumière est tellement intense que le visage du Maître se dissout dans cette intensité et devient l’image même de la divinité suprême. Par la grâce des Maîtres, je ressens et vois la lumière qu’il dirige vers moi. C’est comme un épais ruban d’amour qui se fixe directement dans la région de mon troisième œil, un ruban qui me tire et me hale avec exubérance vers le Maître. La pureté et l’absolu de cet amour transcendent tout ce que j’aimerais pouvoir lui retourner. Je ne peux en aucune façon, lui rendre la magnitude de son amour. Alors, je reste là, assise dans le silence, répétant intérieurement : « Merci, Merci!» pendant que le discours se poursuit.
Parfois, pendant les causeries, une personne physiquement s’interpose entre le Maître et moi, mais la manifestation de lumière n’est pas interrompue. La lumière traverse l’obstacle et parvient à me rejoindre. Il m’arrive parfois de ne pas voir le visage du Maître, alors je regarde ses mains, car il marie souvent les gestes à la parole, en levant les mains dans les airs. Parfois, il effectue des cercles avec son doigt qui engendrent alors des arabesques lumineuses, qui s’accélèrent et brillent de plus en plus avec chaque mouvement de main.
Lorsque je ne peux pas voir les mains du Maître, j’ai au moins la chance de voir la pilosité de sa barbe. Et quand je m’y concentre cette pilosité devient incandescente, étincelant de mille feux. Cette lumière est tellement brillante, on dirait une étoile qui devient nova. Elle court avec ravissement vers l’assistance et, une fois de plus, je m’émerveille des nombreuses façons dont le Maître nous bénit.
Pendant que le Maître Rajinder prononce sa causerie, je vois toujours les trois Maîtres précédents à ses côtés, sur la tribune : Hazur Baba Sawan Singh Ji, Sant Kirpal Singh Ji Maharaj et Sant Darshan Singh Ji Maharaj. Les trois grands Maîtres sourient fréquemment. De plus, ils hochent la tête en signe d’assentiment à chaque phrase prononcée et à chaque geste posé par le Maître Rajinder. Ils sont extrêmement contents de son labeur divin et tout ce qu’il accomplit les rend heureux! D’ailleurs, tous les Maîtres du passé partagent cette joie qu’ils expriment en se prosternant devant le Maître vivant et en louangeant chacune de ses actions.
À plusieurs reprises durant son discours, le Maître densifie la lumière qu’il irradie, (en réalité, la lumière ne change pas, c’est plutôt ma perception qui se modifie au fil du temps passé en sa présence). Je vois donc la lumière se densifier pour former un muret solide, d’un blanc rosé ressemblant à une sculpture de lumière qui nous entoure tous dans un cercle protecteur. Ce muret lumineux, encercle aussi le marchepied du podium, surmonté d’une plate forme où est posé, légèrement en retrait, un magnifique trône luminescent. Je peux alors voir, assis sur ce trône, le Maître Rajinder dans toute sa gloire divine manifestée en lumière ardente.
Je prends particulièrement plaisir à regarder le Maître octroyer l’initiation. Il fait son entrée dans la pièce à la suite d’un cortège de grands Maîtres du passé. Je vois aussi d’autres Maîtres du passé prendre place sur les sièges inoccupés, s’appuyer contre les murs formant une suite de brasier d’amour, ou accompagner la forme physique du Maître sur le podium. Tout en se dirigeant vers la tribune, le Maître Rajinder regarde chaque personne dans l’assistance, il s’arrête devant les nouveaux initiés et les gratifie d’un regard divin. Parfois, je vois la lumière jaillir de son être et envelopper chaque nouveau venu dans un cocon d’amour. Puis, quand le Maître prend place sur la tribune et donne son darshan, je vois alors la lumière s’élancer et venir habiter chaque âme présente dans la pièce. Et, tout au long de l’initiation l’intensité de la lumière s’accentue. Le Maître répète à voix haute, chaque Nom chargé et continue de déverser de plus en plus de lumière, jusqu’à ce que sa peau devienne translucide et semble à peine contenir la lumière qu’il irradie sur nous. En somme, durant l’initiation, j’ai fait l’expérience de voir le Maître déverser l’amour de Dieu sur nous, autant sur les anciens que sur les nouveaux initiés.
Un jour notamment, durant une séance de méditation, je voyais Maharaj Ji faire le tour de la salle aidant les nouveaux et les anciens initiés, mettant quelques-uns en méditation en les touchant de sa main; il fixait son regard sur d’autres, tout en circulant dans la pièce. Puis, il emprunta l’allée menant vers moi : j’ai alors vu la lumière prendre la forme d’une larme couler de ses yeux. Cette lumière liquide avait tant de pouvoir, j’aurais voulu la capter dans mes mains et la chérir à tout jamais. À cet instant précis, le Maître s’est éloigné de moi, laissant dans son sillage l’amour à chaque pas.
Un autre moment où j’aime particulièrement observer le Maître, c’est lorsqu’il distribue du parshad. Parfois le dimanche, après-dîner, il distribue du parshad à des centaines de personnes. Cela prend des heures ! Souvent, Maharaj Ji a pris peu ou pas de repos la nuit précédente, pourtant il accueille tous et chacun avec le sourire et comble chaque âme de lumière additionnelle. Cette lumière jaillit de la profondeur de ses yeux et s’élance vers l’âme qui est à ses pieds. Lorsqu’à mon tour, j’ai le privilège de recevoir du parshad et qu’il m’accorde un tel regard, je souhaiterais plonger dans la joyeuse lumière de ses yeux, cette lumière opalescente aux reflets azurés. Je voudrais ne jamais quitter ni cette lumière ni le Maître. J’aimerais vivre éternellement dans le bonheur et l’extase de ses yeux. Chaque cellule de mon corps supplie le Maître de me garder auprès de lui, perdue dans son regard d’amour, mais… une autre âme attend aussi son tour dans la longue file d’attente. Alors, j’implore son aide et je fais l’effort de m’éloigner de lui pour donner la chance aux autres âmes de le contempler. Je m’assois de nouveau à ma place et pendant que le Courant-Son résonne dans tout mon corps, je continue de m’émerveiller des bienfaits que le Maître Rajinder déverse sans cesse sur nous. En un mot, je me réjouis et je le remercie de m’accorder la grâce de percevoir une parcelle de ses divins présents. §
L’ambassadeur de paix
Mario Zapata
Cali est la deuxième plus grande ville de la Colombie. C’est une ville merveilleuse, cependant, cette dernière est aux prises avec un sérieux problème de violence. Un jour, un chef de groupe d’un satsang local, marchait sur la rue lorsqu’il a été abordé par le Président du Conseil de ville. Le Conseiller municipal lui demanda: […]
L’ambassadeur de paix
Mario Zapata
Cali est la deuxième plus grande ville de la Colombie. C’est une ville merveilleuse, cependant, cette dernière est aux prises avec un sérieux problème de violence. Un jour, un chef de groupe d’un satsang local, marchait sur la rue lorsqu’il a été abordé par le Président du Conseil de ville. Le Conseiller municipal lui demanda: « Êtes-vous Monsieur Untel, disciple de Sant Rajinder Singh Ji? » « Il répondit : « Oui! » Le Conseiller poursuivit : « Quand votre Maître doit-il revenir à Cali? Je veux qu’il reçoive les honneurs les plus élevés de notre Conseil de ville. »
L’initié a demandé : « Pourquoi voulez-vous lui accorder cet honneur? » Et l’homme de répondre : « Il m’a sauvé la vie. Vous voyez, j’ai rencontré Sant Rajinder Singh Ji lors de sa dernière visite ici. Il a démontré une grande bonté à mon égard. Il m’a dit qu’il serait mon ami et qu’il ne m’oublierait jamais. Quelque temps plus tard, ma vie fut en danger, l’un de mes ennemis a menacé de m’abattre si je sortais de ma demeure. En pleurs, j’ai prié ce Maître, me reposant sur sa promesse d’être mon ami. Ce fut instantané, Sant Rajinder Singh Ji apparut devant moi; j’avais à ce moment les yeux grands ouverts. Puis, Il me donna les directives qui me permettraient d’échapper à la violence de cette personne. J’ai suivi ses conseils et ma vie fut épargnée.
Ultérieurement, lors d’une grande cérémonie, en présence de l’Ambassadeur de l’Inde en Colombie, le maire ainsi que d’autres dignitaires ont rendu un vibrant hommage à Maharaj Ji , même en son absence. Le président a insisté sur le fait que nous avons un grand besoin de Leaders spirituels, à l’image de Sant Rajinder Singh Ji, qui vivent une vie éthique et qui peuvent aider à établir la paix dans le monde. §