Paroles de sagesse
Gary Moed
Il y a plusieurs années, à l’annonce de la venue de Sant Rajinder Singh Ji à Seattle, un couple local du satsang l’invita à visiter leur maison. Bien que le calendrier de la tournée soit serré, Maharaj Ji accepta et plusieurs d’entre nous étaient conviés aussi. Le couple était ravi d’accueillir Maharaj Ji et sa […]
Paroles de sagesse
Gary Moed
Il y a plusieurs années, à l’annonce de la venue de Sant Rajinder Singh Ji à Seattle, un couple local du satsang l’invita à visiter leur maison. Bien que le calendrier de la tournée soit serré, Maharaj Ji accepta et plusieurs d’entre nous étaient conviés aussi.
Le couple était ravi d’accueillir Maharaj Ji et sa famille. Lorsque la visite se termina et qu’il était temps de se dire au revoir, ils lui offrirent une magnifique couverture comme cadeau de remerciement. Sant Rajinder Singh Ji la toucha et la remit doucement dans les mains de la femme, lui disant : «Utilise-la pour te souvenir de moi ».
Plus tard ce jour-là, Maharaj Ji fit remarquer que souvent les gens attachent une grande importance à sa visite à leur domicile. Il ajouta: « Mais à mon avis, si vous avez foi dans le Maître, il est toujours dans votre maison ». Depuis, je chéris le rappel que le Pouvoir du Maître est toujours chez moi, et j’essaie aussi de faire de mon mieux pour me souvenir en détail ses paroles. Cela s’est avéré utile, pas seulement dans ma vie spirituelle, mais aussi en toutes situations matérielles.
Dans les années 1980, j’enseignais les mathématiques dans une école secondaire et je pensais changer de carrière pour devenir directeur d’école. Entre temps, je suis allé à Delhi voir Sant Darshan Singh Ji Maharaj. Lors de cette visite, il m’interrogea sur mon travail. Je lui fis part de mon souhait, et il me donna sa bénédiction pour aller de l’avant vers une carrière dans l’administration scolaire.
Pendant la conversation, il fit cette remarque :
« J’étais aussi dans l’administration et je peux vous raconter comment j’ai exercé ma fonction». Il se mit à expliquer les différents principes de l’administration. Il poursuivit en ajoutant : « Je crois en l’humanisme dans l’administration ».
Peu de temps après, j’avais une entrevue pour un poste administratif à haute responsabilité, avec une augmentation de salaire considérable.
Une des premières questions qu’on me posa fut : «En quoi croyez-vous? » Je répondis courtoisement que je croyais en «l’humanisme dans l’administration». Les membres du Comité sont restés silencieux et ont pris quelques minutes pour absorber les mots. Puis, ils ont souri.
À cet instant j’ai su que les mots avaient vraiment fait mouche.
Ils étaient si impressionnés par la profondeur et l’importance de la réponse, que je décrochai ce poste malgré la forte concurrence des autres candidats plus qualifiés que moi. J’ai appris plus tard qu’ils recherchaient une personne qui traiterait les autres avec respect et dignité, et mes propos reflétaient exactement les qualités qu’ils espéraient trouver chez ce candidat.
L’histoire s’est répétée il y a quelques années. Je désirais changer d’emploi d’un poste administratif (poste d’administration régional) à celui de Directeur de lycée (école secondaire). Ce poste avec un salaire plus élevé que le mien était très recherché. Pendant cette même période, je me rendis à Naperville (Illinois) pour jouir des satsangs avec Sant Rajinder Singh Ji. Un soir, il parla de « la Volonté de Dieu » et du « libre arbitre » et utilisa l’analogie d’un système de navigation automatique d’une voiture. Il dit à peu près ceci : « Ceux d’entre nous qui ont un traceur GPS ou système de navigation automatique, savent que si la voix nous demande de tourner à droite et qu’à la place nous allons tout droit, elle continuera à nous parler jusqu’à ce que nous revenions sur la bonne voie. Voilà à quoi ressemble notre libre arbitre; Dieu est toujours avec nous et prend soin de nous pour que nous revenions sur la bonne voie ».
De retour chez moi, j’ai fait une demande d’emploi pour le poste de Directeur, en sachant que de nombreux candidats avaient déjà été refusés. Avant l’entrevue finale, je n’avais aucun moyen de savoir si j’avais bien fait.
À la fin de l’entretien, un des dirigeants de l’équipe me posa une question directe et difficile: « Gary, pourquoi souhaitez-vous passer d’un poste de niveau régional à celui de niveau scolaire ? C’est un procédé inhabituel ».
La vérité est que je ne savais pas quoi répondre. Puis, je me suis souvenu des propos de Maharaj Ji au satsang et je leur ai dit : «Ceux d’entre nous qui ont un système de navigation automatique, savent que si la voix nous demande de tourner à droite et qu’à la place nous allons tout droit, elle continuera à nous parler jusqu’à ce que nous revenions sur la bonne voie. Cette voix me demande de reprendre un poste d’administration dans le domaine de l’éducation».
J’ai pu voir immédiatement que tout le monde autour de la table était impressionné par la réponse! Quelques jours plus tard, on m’offrit le poste en me disant combien il avait été difficile pour le jury de trouver une personne perspicace et réfléchie ».§
Un pélerinage sacré
Mahinder Sainani
Un jour, j’ai vu un gentleman entrer pour la première fois au satsang de Dubaï. En parlant avec lui, j’ai appris qu’il s’était intéressé au sentier quelques années auparavant, après avoir assisté à un satsang dans sa ville natale au Rajasthan, en Inde. Il travaillait comme ouvrier dans une compagnie de construction à Dubaï pour […]
Un pélerinage sacré
Mahinder Sainani
Un jour, j’ai vu un gentleman entrer pour la première fois au satsang de Dubaï. En parlant avec lui, j’ai appris qu’il s’était intéressé au sentier quelques années auparavant, après avoir assisté à un satsang dans sa ville natale au Rajasthan, en Inde. Il travaillait comme ouvrier dans une compagnie de construction à Dubaï pour soutenir sa famille au Rajasthan, et n’avait jamais rencontré Sant Rajinder Singh Ji Maharaj.
Un soir, après avoir assisté à une séance de méditation, alors qu’il s’apprêtait à quitter, il remarqua que son portefeuille avait disparu. Il avait pris un bus pour venir au satsang, alors je l’accompagnai pour aller déposer une plainte. Le lendemain, il reçut un appel : son portefeuille avait été retrouvé. Sa préoccupation principale n’était pas l’argent, mais plutôt sa pièce d’identité.
Alors que nous conduisions pour récupérer son portefeuille, il commença à chanter des ghazals de Sant Darshan Singh Ji Maharaj d’une voix riche, mélodieuse et sincère. Les interprétations furent si inspirantes que je lui demandai s’il souhaitait rencontrer Sant Rajinder Singh Ji Maharaj et se faire initier. Il répondit que c’était son désir, mais étant un pauvre ouvrier, il n’était pas en mesure de voyager en Inde. En outre, il voulait que sa famille : sa femme, ses cinq enfants et ses parents, habitant tous au Rajasthan, rencontrent le Maître vivant, dans l’espoir aussi qu’ils soient initiés. Je lui ai alors suggéré de demander un congé et de laisser le Maître s’occuper de tout. Son congé fut approuvé plus vite que d’habitude, et les initiés lui fournirent une aide financière pour le voyage. J’ai donc envoyé un message au Kirpal Ashram à Delhi pour informer Maharaj Ji de la visite. Un taxi fut réservé pour conduire sa famille du Rajasthan à Delhi et lui et moi nous nous sommes envolés pour l’Inde. Nous avons retrouvé sa famille à l’aéroport et sommes allés directement au Kirpal Bagh pour le satsang du dimanche. Là, ils ont vu pour la première fois, Sant Rajinder Singh Ji, qui était alors sur l’estrade.
La famille semblait très absorbée dans le satsang et était reconnaissante d’être là. Cependant, un peu plus tard l’homme me dit qu’ils devaient tous rentrer au Rajasthan sans tarder. Je lui répondis : « C’est un sentier d’amour et personne ne vous obligera à rester ou à recevoir l’initiation ». Néanmoins, je voulais savoir ce qui n’allait pas. Il baissa la tête et expliqua que, sans y penser, son père avait enfermé leur vache, leur buffle et quelques chèvres dans la cour de leur maison et que personne d’autre n’avait la clé de la barrière. Donc les animaux ne pourraient pas sortir pour trouver le pâturage et l’eau. S’ils restaient enfermés plus d’un jour, ils pourraient tomber malades et même mourir. « Fais-tu confiance au Maître vivant? », lui ai-je demandé. « Oui », me dit-il. Ainsi tous les membres de la famille décidèrent de rester jusqu’à ce qu’ils soient initiés.
Le lendemain, nous apprenions que Maharaj Ji annulait tous ses rendez-vous. Les gens supposèrent que des invités importants s’étaient présentés ; ils ignoraient que c’était cette modeste famille qui avait été invitée à passer du temps avec lui.
Nous étions au Kirpal Bagh dans une des pièces construites sur ce grand terrain où les satsangs ont lieu, et attendions de voir le Maître. Puis la porte s’ouvrit et Maharaj Ji entra débordant d’amour et d’énergie. Il rencontra le gentleman et sa famille. À la fin de l’entretien, il informa le Maître des animaux enfermés dans leur jardin. Maharaj Ji demanda simplement : « Pensez-vous que nous devrions nous inquiéter? », puis il prit congé de nous.
À ce moment-là, l’homme s’inclina devant son père en disant : « J’avais promis de vous emmener en pèlerinage saint, et aujourd’hui j’ai accompli mon devoir ». Sa famille et lui rentrèrent au Rajasthan, et moi, à Dubaï.
Après avoir accompagné sa famille au Rajasthan, le gentleman retourna à Dubaï et vint directement de l’aéroport à mon bureau. Il me remercia pour l’aide et tous les arrangements. Soucieux de l’état des animaux, je le questionnai.
Il m’expliqua que ses voisins avaient trouvé les chèvres errant dehors non loin de la maison et que tout bonnement, ils avaient pris soin d’elles. Mais ils n’avaient vu ni la vache ni le buffle. Finalement, ils les avaient localisés à un mille de la maison, broutant l’herbe dans le pâturage de la famille. Il conclut en disant qu’il ne pouvait expliquer comment la porte s’était déverrouillée et comment le buffle et la vache avaient atteint les pâturages de la famille sans y être menés. §
Le pouvoir de protection
Mbumba Bravo
Je suis né à Kinshasa, en République démocratique du Congo. J’avais 14 ans lorsque je fus initié par Sant Darshan Singh Ji Maharaj. Il est difficile de pouvoir partager avec d’autres ce qui est de l’intime, du cœur et du secret, tant la relation avec le Bien-Aimé doit être à la fois personnelle, discrète et […]
Le pouvoir de protection
Mbumba Bravo
Je suis né à Kinshasa, en République démocratique du Congo. J’avais 14 ans lorsque je fus initié par Sant Darshan Singh Ji Maharaj. Il est difficile de pouvoir partager avec d’autres ce qui est de l’intime, du cœur et du secret, tant la relation avec le Bien-Aimé doit être à la fois personnelle, discrète et spirituelle. Ceci dit je vais tenter de vous transmettre deux événements sincères qui ont contribué à me rendre conscient que le Pouvoir du Maître est toujours à nos côtés.
Jeune enfant, il m’arrivait de temps en temps d’entendre le son des grillons lors de différents contextes, particulièrement lorsque j’étais en contact avec le vent, la nature, les fleurs, etc. Je supposais que cela était naturel et ne prêtais pas beaucoup d’attention à ce son. Mais un jour, le son devint plus fréquent et intense. Cette année-là j’allai en vacances au Congo dans mon village natal. Il est vrai qu’à certains moments je me demandais, étant de culture africaine, si je n’étais pas victime d’un mauvais sort, car ce son ne cessait d’augmenter.
J’allai consulter un chef religieux local qui me donna un remède, me promettant que ce son jamais ne reviendrait. Or, au contraire, il s’intensifia au point de l’entendre toutes les nuits. Je priais, demandant qu’on me soulage de cette affection dont j’ignorais la cause.
Pendant des années, la source m’était inconnue, jusqu’au jour où mon regard croisa le merveilleux regard de mon Maître bien-aimé, Sant Darshan Singh Ji, dans sa forme physique. Ce jour-là, en fixant mon attention dans ses yeux, un chant intérieur, incluant celui des grillons résonna en moi. Et par son sourire il me fit comprendre que ce Son était l’expression de son amour et sa Lumière. Je compris que durant toutes ces années il avait été mon véritable compagnon et que le son des grillons est l’une des nombreuses manifestations des plans intérieurs. En outre, depuis mon initiation, ce son est souvent accompagné de points de lumière ou d’un ballon ovale de lumière dont la réalité est évidente.
Après le décès de mon Maître, j’appris que la même grâce se perpétuait en Sant Rajinder Singh Ji Maharaj.
Un soir en l’an 2000 un groupe d’initiés vint dire au revoir à Maharaj Ji après une causerie dans un hôtel de Roissy en France. Un festival de musique populaire avait lieu ce même jour. Aussi, très rapidement des centaines de personnes s’entassèrent dans le train qui me ramenait à la maison.
À l’une des stations un groupe de jeunes montèrent dans notre wagon et se mirent à harceler une personne qui était assise près de moi. Puis ils s’en prirent à d’autres jeunes gens dans le train. Soudain, l’air devint tendu quand l’un de ces jeunes sortit un pistolet et appuya sur la gâchette. Le coup sembla partir en ma direction. Et après la détonation les gens et même le tireur, m’a-t-on dit, étaient sûrs que j’avais été atteint. Étonnamment, il n’en fut rien, même que personne ne fut blessé.
Heureusement, les policiers arrivèrent rapidement à la gare de Vincennes et embarquèrent ces jeunes malfrats. Le train est reparti et je suis arrivé à ma station. En sortant de la gare, le son des grillons se manifesta en moi avec une force puissante et une forme spirituelle d’un blanc bleuté apparut devant moi. Je savais que c’était le Pouvoir du Maître. La forme rapidement disparut, mais le Son m’accompagna jusqu’à mon arrivée chez-moi.
J’ai maintenant la conviction que nous ne sommes jamais seuls et que l’amour, la protection et la grâce des Maîtres sont toujours avec nous. §
Mes trois voeux
Mario Mesa
J’ai eu la chance de rencontrer Sant Darshan Singh Ji Maharaj lorsqu’il a visité la Colombie. J’ai reçu l’initiation et j’ai commencé à avoir un aperçu du pouvoir et de la beauté de mon merveilleux Maître. Il m’a béni de visions divines dans mes méditations et dans ma vie matérielle, mon comportement s’est amélioré. J’ai […]
Mes trois voeux
Mario Mesa
J’ai eu la chance de rencontrer Sant Darshan Singh Ji Maharaj lorsqu’il a visité la Colombie. J’ai reçu l’initiation et j’ai commencé à avoir un aperçu du pouvoir et de la beauté de mon merveilleux Maître. Il m’a béni de visions divines dans mes méditations et dans ma vie matérielle, mon comportement s’est amélioré. J’ai commencé à comprendre le vrai but de la vie.
Un jour de mai 1989, j’ai eu une vision dans laquelle j’ai vu le Maître Darshan étendu, calme et inerte sur un lit. C’était comme s’il avait quitté son corps et j’ai pleuré tout au long de la journée, habité par la peur que ceci puisse être un signe de son départ. Je me suis informé à nombre de personnes pour m’assurer qu’il ne nous avait pas quittés. Cela m’a réconforté quand on m’a dit qu’il était encore à Delhi. Malheureusement, quelques jours plus tard, le Maître a effectivement quitté ce monde physique, j’avais le cœur brisé. Dans les tristes jours qui suivirent, j’ai prié avec ferveur Sant Darshan Singh Ji pour qu’il m’accorde trois cadeaux ou signes:
En premier, j’ai demandé que me soit révélée l’identité du nouveau Maître. Antérieurement, j’avais été béni d’une vision où la forme physique du Maître Darshan se changeait devant mes yeux en celles de Sant Kirpal Singh Ji Maharaj et de Hazur Baba Sawan Singh Ji Maharaj. Maintenant, je l’implorais pour que le successeur apparaisse physiquement avec les trois Maîtres précédents.
Deuxièmement, j’ai demandé que lors de la prochaine visite du nouveau Maître en Colombie, j’aimerais expérimenter et « goûter » le même amour que j’éprouvais en présence physique de mon Maître. C’était si intense ! J’avais l’impression de pouvoir littéralement me nourrir de son amour.
Troisièmement, je souhaitais voir un peu de la beauté des royaumes spirituels intérieurs. Je me savais indigne de désirer de telles expériences, mais j’ai tout de même fait mes requêtes. Et je suis profondément reconnaissant qu’au fil des ans, ces désirs aient été exaucés, comme je vais vous l’expliquer. J’espère que d’autres pourront en bénéficier et que je puisse d’une certaine manière rendre gloire au Maître en partageant ceci.
Peu de temps après le départ du Maître Darshan, j’étais en méditation quand dans une vision, je me suis vu à l’avant d’un auditorium bondé de monde. Sant Rajinder Singh Ji Maharaj est entré par l’arrière de la salle et s’est engagé dans une allée en se dirigeant vers moi. J’ai alors commencé à répéter le simran, les Noms chargés donnés lors de l’initiation afin de vérifier l’authenticité de sa présence, et la vision est demeurée. Comme il s’approchait j’ai continué à répéter le simran et sa forme s’est changée en celle de mon Maître, Sant Darshan Singh Ji. À ce moment-même, j’ai su qu’il était le successeur et j’ai demandé si je pouvais transmettre cette nouvelle aux autres. Il a répondu d’attendre, que c’était trop tôt. Mais, peu de temps après, la nouvelle fut annoncée à tous les membres de l’organisation.
Ce n’est que lors de sa visite à Medellin en 1991 que j’eus la chance d’être en présence physique du nouveau Maître. C’est alors que ma première requête, celle de voir les quatre Maîtres ensemble, s’était réalisée.
Durant une session de questions et réponses, j’ai eu la chance d’aller poser une question. J’étais accroupi, près de Maharaj Ji. En me levant pour poser ma question, je l’ai regardé directement dans les yeux et soudainement j’ai été totalement absorbé en eux; ils étaient empreints d’une beauté incomparable. Les autres Maîtres ont commencé à apparaître, l’un après l’autre, à travers la forme physique du Maître Rajinder. À maintes reprises, ils se sont présentés : Sant Darshan Singh Ji, puis Sant Kirpal Singh Ji, suivi de Hazur Baba Sawan Singh Ji. J’étais cloué sur place et dans un tel état d’extase que je ne pouvais dire mot.
Le Maître Rajinder me taquina en disant : « Bon, Mario !! Quelle est ta question? » Une éclatante lumière blanche, émaillée d’or se déversait de ses yeux. Puis des étoiles scintillantes se sont mises à jaillir. Je ne pouvais entendre l’assistance rire et je suis sûr que ceux qui étaient assis près de moi voyaient que j’étais intoxiqué. Finalement, j’ai réussi à dire : «Quand je vois vos yeux, je vois les yeux du Maître Darshan. Ils sont exactement pareils» Aujourd’hui encore, rien que d’y penser, mon cœur est en liesse ! C’était une expérience bien au-delà de ce monde.
Plus tôt dans la journée, j’avais reçu la réponse à ma seconde requête de « goûter » l’amour du Maître de la même façon dont je l’avais vécu avec Sant Darshan Singh Ji. Durant la session matinale je prenais des photos, ce qui veut dire que je pouvais m’asseoir près de Maharaj Ji. Alors que j’étais assis et le regardais, quelque chose de merveilleux est arrivé. Un flot d’amour s’est déversé de lui, des vagues d’amour si concentrées qu’il semblait que je pouvais vraiment en consommer. Tout comme quelqu’un serait en train de se délecter d’un cornet de crème glacée ou autre nourriture, je consommais l’amour du Maître. C’est difficile à décrire, mais c’était un évènement identique à celui que j’avais expérimenté avec le Maître Darshan.
Pour ce qui est de mon troisième vœu, de voir la beauté des régions intérieures, il s’est aussi accompli. Je vais vous partager cette expérience. Je me rappelle clairement comment durant ma méditation l’étreinte de Maharaj Ji m’a enveloppé et transporté sur une vague d’amour et de lumière vers une région magnifique. Je pouvais voir le Maître Rajinder partout. Sa grandeur était surnaturelle et sa puissance dépassait l’entendement humain. Nul doute, ce grand saint entend et répond au cri de l’âme. Il est tout amour, toute compassion et toute pureté; c’est un Être divin.
C‘est tellement merveilleux d’être avec Sant Rajinder Singh Ji et de vivre l’enivrement de sa présence physique. Toutefois, même la beauté de cette expérience physique ne peut se comparer à l’expérience intérieure de la magnificence du Maître. On ne peut connaître qui sont ces Maîtres : leur grandeur, leur pouvoir et l’ampleur de leur amour. On ne peut que s’incliner dans un geste de gratitude de nous avoir conduits à leurs pieds. §
Mon dernier espoir en cour
Stephanie Goldreyer
Après une longue période de convalescence suite à une blessure, je me suis retrouvée dans une situation ou j’étais encore incapable de travailler. Toutes les prestations d’indemnité que j’avais reçues jusque-là étaient maintenant remises en question. Ma compagnie d’assurance privée insistait pour que je demande l’assistance gouvernementale. J’ai donc fait une demande a deux reprises […]
Mon dernier espoir en cour
Stephanie Goldreyer
Après une longue période de convalescence suite à une blessure, je me suis retrouvée dans une situation ou j’étais encore incapable de travailler. Toutes les prestations d’indemnité que j’avais reçues jusque-là étaient maintenant remises en question. Ma compagnie d’assurance privée insistait pour que je demande l’assistance gouvernementale. J’ai donc fait une demande a deux reprises et j’ai été carrément refusée. Par conséquent, la dernière étape et mon dernier espoir, était que ma cause soit entendue en cour.
Tout cela me faisait vivre de fortes craintes. Face à mon incapacité de travailler pour subvenir à mes besoins fondamentaux, sans mentionner les factures médicales et les traitements essentiels à ma réhabilitation, il devenait impératif que je retrouve la santé. Il va sans dire que dans une telle situation, on se sent vulnérable et impuissant. Je craignais aussi de perdre mes prestations actuelles si ma demande était rejetée pour une troisième et dernière fois par le gouvernement.
La journée où la cause devait être entendue, j’étais très anxieuse. Je suis entrée au Palais de Justice et on m’a bien vite envoyée dans une salle d’attente, petite et sombre. J’ai commencé à répéter les Noms chargés donnés par le Maître lors de mon initiation, et je Le priais de me venir en aide. Puis vint l’heure où la cause devait être entendue. Un préposé est venu me chercher et m’accompagna jusqu’à la porte d’entrée de la principale salle d’audience. Comme j’ouvrais la porte, qui vois-je devant moi ? Mon bien-aimé Maître Sant Rajinder Singh Ji Maharaj! C’était comme s’il venait tout juste d’entrer par la même porte que moi. Il fixa son regard directement sur moi et me gratifia d’un sourire affectueux, chaleureux et rassurant. Son apparence était identique à celle de sa forme physique. Pourtant, sa présence rayonnait de l’intérieur, comme si une magnifique projection venant d’un écran de cinéma était propulsée dans le monde à trois dimensions, aspirant tous les rayons du soleil et rayonnant toute cette lumière remplie de réconfort et de consolation.
Maharaj Ji se tenait près de moi et m’accompagna lorsque je marchai dans ce corridor étroit qui menait à l’endroit où je devais m’asseoir. Mais à ma grande surprise, comme je prenais place à l’endroit désigné, le Maître Rajinder, Lui, continuait de marcher à grand pas. Il avançait majestueusement dans l’allée, toujours aussi rayonnant. Il monta sur la haute plateforme où était situé le banc du juge. Celui-ci n’était pas encore entré dans la salle. Maharaj Ji monta lentement les marches, d’une façon que l’on pourrait qualifier de naturelle tout en étant foncièrement royale. Puis, Il se dirigea vers la chaise inoccupée du juge et y prit place. À cet instant, son Être tout entier semblait resplendir davantage, reflétant le Pouvoir divin intérieur.
Dorénavant, je savais que quels que soient les résultats de l’audience, le Maître contrôlait la situation et, peu importe la décision du juge, cette réponse ne pouvait être autre chose que le reflet de la Volonté du Maître pour moi. En recevant ce cadeau de la vraie compréhension, j’ai éprouvé une grande détente. Dès lors, je savais que ma destinée ne reposait pas dans les mains des magistrats gouvernementaux, mais dans les mains divines du Pouvoir des Maîtres.
Maharaj Ji est demeuré visible à mes yeux un long cinq minutes, jusqu’à ce que le juge entre dans la cour et commence à me poser des questions. Ce fut une expérience précieuse et une confirmation directe que le Pouvoir du Maître est notre constant compagnon. Le Maître nous assure qu’il est toujours avec nous, tout au long de notre vie: dans les moments difficiles comme dans les moments de joie, et à chaque croisée des chemins. N’oublions pas qu’à l’instant même où nous recevons l’initiation, nous sommes mis sous son entière protection divine. Ma demande fut en effet acceptée par le gouvernement. Le présent que j’ai reçu ne se limite pas à un grand sentiment de sécurité et de paix de l’esprit, il est un rappel inestimable de la présence constante du Maître qui est toute compassion, toute protection et toute-puissance, surpassant tous les pouvoirs terrestres. §